Le Sénégal ne peut être gagné par l’apologie de faux scandale à la recherche de popularité et à la manipulation des populations car c’est une méthode révolue
Nous alertons sur la situation qui prévaut actuellement au Sénégal avec la divulgation des informations ou secrets d’Etat. En fait, c’est un phénomène qui a toujours existé mais n’a jamais atteint cette proportion et nous devons prendre les mesures idoines pour l’éradiquer. Commençant par les politiques qui aspirent à diriger le Sénégal. Ces derniers doivent être plus responsables et avoir la capacité de retenue et ne pas continuer à faire cette méthode de divulgation comme leur arme de guerre contre l’Etat.
Le Sénégal nous appartient et nous devons éviter à divulguer toute information ou secret qui pourrait faire basculer le pays dans le chaos. Certaines informations ne doivent pas être au vu et au su de tout le monde car elles sont sensibles et doivent être protégées par les personnes qui en ont accès.
On se rappelle la publication du mémoire du deuxième Président du Sénégal qui avait fait un grand échos dans le pays à cause de la divulgation des certaines informations ou secrets d’Etat. Bien vrai que ses déclarations étaient de pures vérités mais farouchement critiquées par la mise à nu de certaines informations sensibles et sécrètes.
Récemment, on a vu la divulgation, par certains qui se sont basés sur un article d’un journal français, des informations concernant des financements de certains partis de l’opposition venant du Qatar alors que l’information est mal traitée et que les personnes qui l’ont divulguée n’ont pas la bonne information ni les preuves. Mais, il ne faut pas prendre ces informations comme de simples fabrications de mensonges pour ternir l’image d’un opposant car moi qui ai lu ce rapport depuis 2021, sais bel et bien que même s’il y a une des déformations sur le traitement de l’information surtout sur les chefs religieux mourides qui seraient l’intermédiaire entre le Qatar et le parti de l’opposition financé que j’ai formellement démenti, il y a aussi une part de vérité sur ces financements dont certains partis ont bien reçu à l’insu de la population.
Actuellement, le monde est plongé dans une guerre d’espionnage, de piratage, et de recueils d’informations sur des Etats, des hautes personnalités et des hommes d’affaires ou de grande influence mondiale, mais ce sont les gens qui en ont accès, qui doivent être plus responsables et ne pas divulguer tout ce qu’ils reçoivent comme informations ou secrets.
Et nous devons aussi arrêter de croire à toutes les accusations qu’on porte sur l’Etat et ne rien croire ni essayer de comprendre sur les accusations qui concernent l’opposition. Toutes les deux parties peuvent être fautives ou innocentes de ces accusations mais nous devons les traiter d’une manière équilibrée et non par parti-pris.
Y a certaines autorités qui géraient de haute fonction dans ce pays, et une fois dans l’opposition, se lancent dans une campagne de divulgation de secrets d’Etat, alors qu’elles n’ont pas laissé une belle image dans les directions où elles ont passé, car ayant tenu des propos ingrats envers une des confréries du pays
Ces divulgations d’informations ou de secrets d’Etat doivent être éradiquées car elles poussent les présidents au pouvoir de ne pas quitter ou confisquer le pouvoir car ils évitent d’être poursuivis ou emprisonnés après leur mandat. Alors que nous devons leur donner de la confiance, les rassurer d’une bonne sortie et leur garantir un départ libre sans risque comme au Libéria avec Georges Weah qui a récemment perdu le pouvoir, avant de partir en toute quiétude. Et je félicite pour son geste de grandeur.
Les informations qui circulent, actuellement, concernant les marchés signés entre l’Etat du Sénégal et le Groupe Mimran est une grande banalité car l’Etat a le droit de signer des contrats avec quiconque tout en respectant les modalités de signature de contrat. Les accusations qui portaient sur le Président de la République, concernant ce contrat, sont très précoces d’être interprétées car elles doivent d’abord faire l’objet d’une enquête fiable et sérieuse pour être jugées et les personnes qu’on indexe, à savoir Monsieur Aly Ngouille Ndiaye, n’a rien n’à voir avec ce contrat bien vrai qu’il était ministre; il a juste fait son rapport de travail mais il n’a signé aucun décret ni un contrat avec quiconque .
Par contre, Aly Ngouille Ndiaye, tel que je le connais, est loyal, véridique et ne complote jamais sur le dos du peuple sénégalais. Il devrait être épargné de ces fausses accusations. Et qu’on le laisse se concentrer sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
D’ailleurs, ces accusations n’ont souvent aucun fondement, elles créent beaucoup de tolet et de rumeurs mais au final, il n’y a aucune preuve qui pourrait les justifier. Et, par exemple, nous pouvons citer l’affaire Frank Timis qui avait suscité beaucoup de réactions et par la suite après une enquête tout a été démasqué et oublié.
La priorité doit être l’organisation d’une élection libre, paisible et transparente et tout le monde doit œuvrer dans cette logique. Les partis politiques responsables sont d’ailleurs dans la mobilisation de leurs militants et travaillent dur pour une victoire à la prochaine élection présidentielle et ne s’attardent pas sur les réseaux sociaux ou sur des débats insensés avec des militants non-inscrits sur le fichier électoral.
Et les personnes qui font de l’acharnement ou des menaces sur certains responsables ou chef religieux doivent faire très attention, car ces derniers ont plus de moyens et de capacité d’action, à savoir toutes les confréries, et peuvent les neutraliser facilement, mais ils préfèrent rester dans la conformité avec les lois et les règlements qui régissent ce pays sans prendre part à des organisations ou de forces de protection ou d’intervention immédiates.
Il faut aussi que les hommes politiques deviennent plus responsables et arrêter cette campagne de divulgation d’informations et de secrets d’Etat comme une arme de guerre contre le pouvoir en place car cette stratégie de campagne ne peut pas leur permettre à remporter la prochaine élection présidentielle.
Nous devons protéger le Sénégal de tout obstacle ou phénomène qui peut plonger le pays dans le chaos car nul n’en sera épargné. Moi, personnellement Serigne Fallou MBACKE Aby, je lance un appel à tous les religieux du pays à être ensemble et travailler d’arrache-pied pour la paix et la stabilité du pays. Nous devons aussi protéger nos communautés religieuses contre toute attaque qu’elle nous vienne, de l’intérieur ou de l’extérieur du pays.
Dans tous les cas, à partir de 2024, il faut bien noter qu’il y aura forcément un grand changement au Sénégal avec un nouveau type de gouvernance, d’ailleurs, les grandes puissances doivent prendre déjà en compte que le Sénégal ne sera plus ce pays dirigé par un Prédisent de la République qui agit sous les ordres des puissances occidentales et que les religieux souvent combattus par leur position contre les politiques de contre nature vont continuer à exister et à prendre plus de force dans la gestion et la gouvernance du pays.
Je rappelle que je suis très informé, j’ai parcouru plus de 30 pays du monde et j’ai d’excellentes relations qui me permettent d’accéder aux plus grandes intuitions du monde et souvent certaines informations classées top secrètes. Je maitrise énormément la géopolitique mondiale et le mode fonctionnement des organisations internationales. Je lance ces alertes pour épargner du Sénégal, notre très cher pays, de tout danger ou menace qui pourrait le frapper.
*Serigne Fallou MBACKE Aby
Chef religieux et chef d’entreprise